Du tri des déchets à l'éco-civisme

De façon didactique, le participant examine les déchets selon différents aspects :

• leur composition et leur usage ;
• les différents symboles ;
• leur toxicité sur l'environnement ;
• les destinations...

Au départ de l'idée « le meilleur déchet est celui qui n'existe pas », nous abordons :

• la prévention (limiter la production de déchets ou choisir les emballages recyclables)
• la réutilisation (réutiliser, réemployer,...)
• le recyclage (penser aux différentes filières mises en place pour évacuer les déchets)
• la valorisation et l'élimination
• le civisme (notions de dépôts clandestins, de devoir de la commune, des citoyens, taxes, etc.)

De la consommation à la « consomm'action » durable

Cet atelier vient compléter l'atelier « du tri à l'éco-civisme ». Il permet de passer d'une consommation «réflexe» à une «consomm'action» en phase avec le développement durable. Il met en exergue la face cachée des produits, notamment en amont de la production de ceux-ci. L'animateur retrace le parcours de quelques produits, de l'extraction des ressources naturelles jusqu'à leur arrivée dans le ménage. il met ainsi en évidence le coût de l'emballage, l'importance de la lecture et l'analyse des étiquettes, pictogrammes, labels, les méthodes de marchandising (publicité), etc.

Cet atelier permet :

• une prise de conscience de la surconsommation qui engendre plus de frustrations que de satisfactions ;
• un travail sur la notion de valeur et de culture ;
• un lien avec le surendettement.

Des pistes concrètes sont proposées afin de poser des gestes au quotidien en faveur du développement durable.

L'eau du robinet

L'eau est indispensable au bon fonctionnement de l'organisme. Un adulte en bonne santé doit absorber un litre à un litre et demi de liquide par jour. Pour satisfaire ces besoins, la meilleure boisson est l'eau, qu'elle soit du robinet (filtrée ou non) ou en bouteille.

Lors de l'atelier, l'animateur analysera les avantages qu'il y a à boire de l'eau du robinet sur l'environnement et sur notre portefeuille.

Les labels pour mieux consommer

Dans les magasins, les seules informations qui nous permettent de faire un choix entre différents produits se trouvent sur l'étiquette. Mais, sur celles-ci, se côtoient les informations les plus diverses ; certaines imposées par la loi mais d'autres ne sont que publicitaires. Parmi ces informations, quelques-unes ne sont données que sous forme de représentation graphique.

Notre objectif est d'aider nos usagers à mieux trier et à fournir une information objective pour mieux choisir des produits éthiques et écologiques.

Le gaspillage alimentaire

Nos choix d'alimentation ont un impact important sur l'environnement. En effet, le gaspillage alimentaire représente 15 à 24 kg de denrées jetées par an et par habitant. L'alimentation génère non seulement des impacts environnementaux lors de sa consommation (emballages, déchets organiques,...) mais également lors de sa production et de son transport. Il existe un ensemble de solutions et d'actions à mettre en œuvre pour respecter au mieux l'environnement tout en s'alimentant avec plaisir (fruits et légumes locaux et de saison, gestion des emballages, bio, etc.).

Eviter ce gaspillage représente une sérieuse économie et contribue aussi à préserver les ressources et à diminuer la masse de déchets à traiter.

Moins de produits dangereux pour moins de déchets spéciaux et moins de pollution

Les déchets spéciaux des ménages (détergents, aérosols, peintures, dissolvants, pesticides, insecticides) sont dangereux à cause des effets néfastes qu'ils peuvent avoir sur la santé et sur l'environnement. A court terme, ils peuvent être responsables d'irritations des yeux, de la peau, des voies respiratoires, de maux de tête, ... De petites quantités de substances chimiques suffisent à contaminer de grands volumes d'eau, d'air, de terre. Au travers de ces produits, les usagers analyseront l'impact des gestes quotidiens sur notre santé et notre environnement. Ils vont échanger sur les représentations mentales, le pouvoir de la publicité et prendre conscience de leur pouvoir. Agir au lieu de subir.

Le compostage

Lors de l'atelier « tri-écocivisme », un constat se dégage : notre poubelle résiduelle se compose de matières biodégradables. Le compostage individuel est une alternative intéressante au « tout à la poubelle » qui génère un gain pour le portefeuille (moins de sacs poubelles, moins de terreau, ...) et pour l'environnement (on rend à la nature ce qui lui appartient). Cet atelier aborde les aspects théoriques (matières, techniques, ...) et les aspects pratiques (quel système pour quel jardin ?, aspects d'un bon compost,...).

Le réemploi c'est pour moi

Lorsqu'un objet arrive en fin de vie, le réflexe est de s'en défaire au plus vite, même s'il peut encore servir...Nous alimentons ainsi l'immense masse des déchets. Avant de nous en débarrasser posons-nous la question suivante : « Cet objet peut-il encore servir à quelqu'un ? Est-il encore en bon état ? »

Cet atelier passe au crible notre société de surconsommation et inverse la tendance du « jetable ». Il revisite les notions de bien être liées ou non à la surconsommation mais aussi au service et à l'entraide.

Empreinte écologique

Cet atelier fini en aval des autres ateliers. Nous prenons conscience de la nécessité de remettre en question notre système de valeurs. Notre société de l'hyperconsommation a tendance a épuiser plus de ressources naturelles que la nature en possède. L'objectif est d'essayer d'évaluer notre pression de citoyen de la planète et les moyens d'y remédier.